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La magie des mots
17 octobre 2012

L'ivresse des lendemains.

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Bon d’accord je ne suis pas encore mort,

Je n’ai pas pris le large un grand matin,

Ouais d’accord je ne tiens plus debout,

Et je m’allume quand tu reviens,

 

Et si je suis là silencieux,

C’est peut être pour t’entendre rire,

Un peu d’amour juste pour le jeu,

Tout juste de quoi me faire courir,

 

Et Monica chante pour moi,

M’enivre des fumées sauvages,

Le toit du monde sous nos doigts,

L’amour se meurt d’être en cage,

 

Du sacré cœur à la rochelle,

Je t’ai vu filer dans la foule,

Suivre à la trace tes étincelles,

Et me faire happer par la houle,

 

Non moi je n’ai pas tout perdu,

Me reste les rêves au goût du vin,

Les impressions de jamais vu,

Et puis l’odeur de ton shampoing,

Ouais il me reste encore tes mains,

Juste de quoi briser le monde,

Traine ma carcasse de mort de faim,

Te dévorer en trois secondes,

 

Et s’il faut vaincre la tempête,

Tenir debout même allongés,

Me foutre des idées en tête,

Tu sais y faire pour m’allumer,

Et je me noie dans mon absinthe,

Ouais me consume plus vite que toi,

M’embrase quand la flamme est éteinte,

Je meurs d’envie d’mourir en toi,

 

Je suis ruiné de l’intérieur,

Ouais j’ai bu trop de sortilège,

J’suis déjà comme parti ailleurs,

Comme on dirait j’suis pris au piège,

Et puis j’peux plus compter sur toi,

Comme la lune t’as foutu le camp,

Pour aller t’faire sauter là bas,

Par un amant plus beau que moi,

Mais non je n’ai pas tout perdu,

Me reste le goût de ton venin,

Me reste le goût de ton cul,

Et peut être même son parfum,

Ouais il me reste encore mes yeux,

Pour te pleurer et te maudire,

Pour garder les reflets du feu,

Les mots brûlés que j’aime écrire,

 

Et s’il faut vaincre les tempêtes,

Tenir debout même allongés,

Et s’il faut continuer la fête,

Moi je voudrais bien t’embrasser,

Et me noyer dans mon absinthe,

Pour oublier ou pour rêver,

Et m’embraser lumières éteintes,

Te faire l’amour sur le parquet,

 

Te baiser contre la porte rouge,

Te faire un peu mal pour changer,

Et puis voir ton égo qui bouge,

Qui agonise le long du quai,

Te voir jouir sur le trottoir,

Comme une reine de la nuit,

Comme une pute en plein combat,

Qui gagne la guerre et baise la vie !

Qui gagne la guerre et baise la vie !

Qui gagne la guerre et baise la vie !

 

 

 

Et depuis quand on fuit, les gueules cassées, les yeux éteints, les coups et puis les cris, mais depuis quand on abandonne avant la fin ? T’as le moral en up and down, j’me fous d’tout ça, des imbéciles qui t’traitent de conne et d’tes mots durs que j’encaisse pas. J’me fout du temps qui passe et qui lessive nos corps usés, j’tiens pas à c’qu’on s’efface, j’sais plus comment prendre mon pied. Je crois gagner le monde quand de tes yeux tu m’assassines, ça fait vibrer mon univers, j’y vois nos jeux qui se dessinent, et quand tu promets l’indécent, quand tu m’avales, quand tu me prends, j’ai comme envie d’t’aimer un peu, de voir en toi celle que j’attends. 

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