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La magie des mots
17 novembre 2008

En attendant la suite ...

Redemption_by_She_Refuses

Et la violence des actes pour transcrire l'émotion, jusqu'a ne plus différencier les coups qu'on donne de ceux qu'on prend, et la beauté de l'acte sans les décorations, pour faire la différence entre ceux qui étonnent et ceux qui font du vent. Et les idées reçues qu'on tord par la raison, parce qu'on détruit le monde pour y bâtir la vie, qu'a l'origine de tout il y a destruction, et parce que pour créer faut-il encore avoir l'envie. Et puis le cinéma qu'on fait à nos enfants, comme pour masquer les choses au coeur des confusions, quand bien même ça fait mal on peut serrer les dents, si t'as zappé l'amour y'aura toujours quelques rediffusions. T'en voulais des blabla, de la parlotte qui fait baver, des mots tordus qui font joli, qui donnent à nos valeurs quelques relans de poesie. Ah ça oui t'en voulais des coups bas, des pauvres choses à faire valser, des belles phrases avec des si, et puis des blancs qui ne sont là que parce qu'on les oublit. Alors on fait avec, on apprend à sourire, se satisfaire des bons usages, de la méthode qualitative, c'est impeccable d'avoir une vie, avec des gens un peu autour, de la musique, des interdits, et des gâteaux à foutre au four. Qu'on s'cogne à ça c'est pas bien grave, tant qu'on s'élance vers l'horizon, des jours meilleurs dorment à la cave, peu importe le moyen de locomotion ...

Et puis ça vous fatigue, la redondance des discours, les décalages horaires, la conséquence du quotidien qui grignotte à chaque fois un plus grand bout de chair. Bondir sur place, trouver l'issue, se travestir en voyageur pour avoir l'air d'être d'ailleurs, ou de nulle part, c'est encore mieux. Penser à tout ça augmente la pesanteur, les poings montent moins hauts, on peine à distinguer les couleurs, et tout est terne, et tout est faux. On est moins triste que d'habitude, on s'lasse de tout, même de la rage, et puis y'a rien à faire, les temps sont rudes alors on s'empresse de tourner les pages. J'ai jamais sû parler d'autre chose, et j'tourne en rond avec mes mots à moi. J'essaie tant bien que mal d'en distinguer les cause, d'en faire jaillir des sons qui ne me correspondrait pas. Et puis j'ai bien tenté d'faire du ménage, dans mes idées, dans mes tirroirs, d'arracher ta photo du mur, de supporter ma face dans un mirroir. J'y arrive pas, j'y arrive plus, j'crois qu'j'pense à toi bien plus que j'pense au cul. J'divague encore, j'fais des remouds, quand j'pense à rien j'crois qu'j'me retrouve toujours avec le sexe entre les mains. J'suis fou d'amour pour être précis, d'amour malsain pour tout vous dire, un truc d'égo bien emballé, fou d'un souvenir qui m'reste d'avant que mon coeur ait calé. Si j'me défonce j'crois qu'ç'est pour ça, rester en vie, faire des rappels, pour retrouver la sensation, pour patienter en t'attendant, halluciner rien qu'pour te voir à l'horizon. J'suis un vaut rien ça c'est à peu près sûr, j'épuise les mots qui n'ont pas d'importance, j'ai pas pris l'temps d'tager nos noms sur les murs et l'plus flippant c'est que j'grandis même malgré ton absence .

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