Putain !

Ton regard qui me fuit, tu fais semblant de t’en foutre. Et ton sourire en coin qui trahit tes pensées. Pour si peu on ne serait pas loin de séparer nos routes, et quel gâchis quand même de repartir en paix. Si tu dis que c’est ça qui te colle à l’humeur, moi j’y voyais d’autres choses, d’autres combats futiles. Si tu dis que c’est toi qui cumules les erreurs, tu ne méritais pas mes assauts imbéciles.

Aller petite, fais pas la gueule pour si peu, j’aime tes mots qui s’emmêle quand tu pleures de colère. Aller petite, ton cœur ne sonne pas si creux, j’aime tes faux airs farouches qui n’en finissent pas d’éponger la misère.

Qu’est ce qui cloche dans tout ça, qu’est ce qui va pas chez toi ? Pourquoi tu mélanges toujours tout, pourquoi on en revient toujours à ça ? Tu dis des mots méchants toujours remplis d’amour, un peu de désespoir peut être … « ‘font chier les gens autour !».

J’ai pas vu la limite, ça m’a sauté à la gueule. Je t’ai pas vu bouillir cette fois j’avoue que je me sentis bien seul. Ton petit cinéma ne prend plus avec moi, j’me suis lassé des jeux qui nous rendaient la vie meilleure. Quand tu pleurais jamais, quand tu souriais pas. Quand tu te rendais fière à jouer avec la peur.

Qu’est ce qui cloche dans tout ça, putain qu’est ce qui va pas chez moi ? Pourquoi j’perd toujours la mémoire, pourquoi ça manque quand t’es pas là ? Je dis des mots d’amour un peu méchants, avec un peu d’espoir peut être … « putain tu vas grandir un jour ?! ».