Epuisée

J’ai dis des mots un peu violents, tout est parti un peu trop vite, j’aurais peut être dû prendre le temps, j’aurais peut être dû prévoir la suite. C’est quoi ta peur la plus profonde ? Je sais qu’t’aimes pas perdre le contrôle. T’as peur de faire partie du monde ? T’as peur de mal jouer ton rôle ? Je nous revois nous étouffer, comportement de fauves en cages, bouffer ton air empoisonné quand j’en ai marre d’être l’enfant sage. Dis moi Fanny pourquoi tu trembles ? Mais qu’est ce qui fait vibrer ton univers ? Parce qu’on est barge d’être ensemble, parce que j’en meurt de n’plus te plaire. Dis moi comment tu fais avec les autres, comment tu joues la comédie. Dis moi c’qu’il reste à reconstruire chaque fois qu’t’allumes des incendies.

Pourquoi t’aimes pas la gueule des gens, pourquoi tu hurles ces vilaines choses ? Pourquoi tu frappes quand tu sais pas, pourquoi tu t’tais quand t’en sais trop ? C’est quoi tes jeux qui foutent la frousse, c’est quoi ton truc qui laisse des marques ? Comment j’ai fais pour t’rendre si douce, pourquoi tu cherches toujours les paires de claques ? Aller la belle range moi ces griffes, t’as plus la force, c’est maladif. Aller p’tite chose laisse moi faire, laisse moi t’aider à recoudre ton cache-misère.

Comments

[PierreDelphin]

la beauté des rimes qui résonnent au coin des phrases. La souffrance du quotidien épaulée par une amitié sans emphase.Les secrets que l'on dit, les secret que l'on garde. Avec le silence des mots elle devient moins bavarde.
Amitiés,
Pierre